Samedi 20 octobre 2018 : Ecoravie inaugurait son deuxième Bâtiment !
En plein chantier de finitions du 2e bâtiment, nous avons pris le temps de célébrer l’avancement du projet Ecoravie. Le temps d’une journée, relever la tête du guidon, exprimer notre gratitude, éprouver de la joie ensemble.
Cette journée fut l’occasion de prendre la mesure du potentiel créatif de notre collectif : les talents de chacun se sont combinés pour inventer quelque chose de joyeux, léger, intense, diversifié, beau !
La météo fut de notre côté cette fois-ci. Et le lieu, moins en chantier, plus vert, depuis le terrassement initial du terrain il y a 3 ans, grâce au travail de notre commission paysage et de mère nature reprenant ses droits.
Nous avons pu nous réjouir de la beauté de notre lieu, magnifié par les guirlandes et les lumières, se prêtant si bien à l’ambiance de fête.
(Re)vivez en quelques images la journée du 20 octobre…
Déambulation en musique menée par la fanfare Tapacymbal, depuis la place Chateauras, avec nos marionnettes, confectionnées pour l’occasion.
On se retrouvait ensuite entre les 2 bâtiments d’Ecoravie, l’habité et le futur habité, où une scène et des gradins avaient été montés pour l’occasion.
Se sont succédés des discours, des chansons, des sketchs, un fil rouge clownesque, des surprises pour les futurs habitants de ce 2e bâtiment.
Nous avons en particulier remercié chacun de nos 30 investisseurs solidaires et indiqué pour chaque montant de prêt ce que nous avons pu réaliser grâce à l’argent investi.
Puis plusieurs possibilités s’offraient aux invités : écouter l’orchestre Balzik, visiter un appartement dans le 2e bâtiment, participer à des danses de la paix, transmises par Marie-Noëlle Trotignon. Sans oublier, pour les enfants, des contes racontés par Alexandra Ré, des ballades à dos d’âne autour d’Ecoravie avec Pascaline, les jeux en bois de Tourneboule dans l’espace prévu pour la future maison commune. Un temps de questions/réponses a également eu lieu autour de l’investissement à Ecoravie.
Puis vint le temps de se restaurer, au doux son de la musique de bal du groupe de Jean Claude Baudon. Des bouchées salées puis sucrées avaient été préparées par les écoravissants et du nous avions fait venir le Chardon Bleu pour une dégustation de vin bio et de nectar d’abricot.
Une fois la nuit tombée, notre cracheur de feu a enflammé le cheval autour duquel nous nous sommes rassemblés pour danser et chanter.
Merci à tous pour ce bon et beau moment partagé !
Pour ceux qui auraient manqué cette fête et ceux qui en reveulent encore, RDV dans deux ans pour l’inauguration du 3e bâtiment !
Samedi 24 septembre 2016 : Ecoravie inaugurait le premier Bâtiment !
Quelle belle fête !
Près de la Maison de la Terre, la belle fanfare de Valence tout de rouge et de jaune vêtue, fait résonner ses cuivres et ses tambours avec enthousiasme et joie. Apparaissent alors trois marionnettes géantes aux couleurs éclatantes qui entraînent tous les amis et les curieux assemblés dans une déambulation joyeuse et musicale le long de la route de Nyons.
Le cortège s’engage dans le joli chemin des demoiselles pour arriver sur le terrain d’Ecoravie : tout en haut se profile un magnifique bâtiment en bois.
Avec surprise, on découvre devant nous, un grand trou carré où le public est amené à descendre, entraîné par la fanfare et deux pétillantes femmes clowns. Les clowns nous expliquent que nous nous trouvons dans la future « Maison Commune ». Le lieu où les habitants se retrouveront pour partager rencontres et activités, et où les voisins et amis seront conviés pour des moments de convivialité. Tous sont invités à se réjouir avec Madame Fil et Ciccina.
Dans la foule, on peut rencontrer André Gilles, conseiller général, Christine Priotto, maire de Dieulefit, et plusieurs conseillers municipaux.
Il y a aussi des amis venus de très loin : Arras, Grenoble…
Après le divertissement joyeux, participatif et musical, un futur habitant, Fred, précise le sens de cette Maison Commune : partage et ouverture.
La fanfare invite ensuite la foule à monter par un chemin joliment décoré, en partie par les enfants, jusqu’au bâtiment bois et paille, bioclimatique, passif à énergie positive, tout solaire, si bien isolé et conçu qu’il n’y aura pas besoin de chauffage.
Sur de jolis gradins en bois, le public prend place. Vient le moment solennel où nos deux clowns ouvrent l’immense rideau rouge qui cachait la façade. Derrière, au premier étage, tous les écoravissants et leurs enfants sont réunis et saluent la foule en souhaitant la bienvenue. Belle émotion dans la foule, applaudissements, vivas…
Se succèdent alors une série de moments rieurs ou sérieux, orchestrés par les clowns et parfois la fanfare. La désopilante rencontre d’une pseudo-journaliste de CNN et d’une vieille voisine critiquant, s’étonnant, admirant ces gens qui s’installent au dessous de chez elle. Superbes costumes, humour plein de tendresse…
Puis viennent les témoignages de 3 écoravissants, de 29 à 76 ans, qui expliquent leurs raisons de participer à un tel projet, la somme de travail et d’innovations que cela représente, les défis relevés. Un des derniers défis est celui de l’argent : comment dans un projet solidaire, intergénérationnel, où chacun contribue en fonction de ses possibilités, trouver l’argent manquant pour que les 3 autres bâtiments voient le jour. Le premier bâtiment s’est construit sans recours à la banque : grâce à une quinzaine de prêteurs solidaires touchés par les valeurs portées par le projet et ses habitants et impressionnés par la qualité relationnelle qui se dégage de leurs rencontres, ont contribué par un apport financier de 700 000€ à l’achèvement de ce bâtiment.
Mme Priotto, maire de Dieulefit, parle ensuite des valeurs partagées par la commune et relie le souci (énoncé de l’importance) de l’éducation des enfants à Ecoravie à l’aventure pédagogique innovatrice de Beauvallon avec Marguerite Soubeyran.
Après une intervention finale des clowns, très appréciée, le public est invité à un apéritif où sangria et délice au gingembre côtoient mille petits tapas délicieux confectionnés avec amour par les écoravissants. Belle ambiance avec enfants tous petits et grands, courant entre les tables ! Un arbre à souhaits permet à chacun d’écrire un vœu pour Ecoravie, pour notre société, pour la planète.
La visite d’un appartement témoin s’organise avec Jean-Michel Elzéard, l’assistant à maîtrise d’ouvrage bien aimé. Il subjugue tous les visiteurs par sa grande compétence, son enthousiasme, sa gentillesse…
Mais quand les musiciens commencent à jouer, la pluie se met à tomber en pesant bien ses gouttes : les écoravissants chantent leur chanson…sous une bâche ! Après la première ondée, Raph et Raffu nous présentent leur dernière composition, quatrième chanson d’Ecoravie, pleine d’humour et d’échos. Puis Orélie et Jade, 10 et 11 ans, entonnent avec talent une chanson intergénérationnelle « Super mamie » illustrée par les mimes évocateurs d’une des mamies du groupe. Grand succès !
Mais la pluie est de retour et beaucoup de visiteurs s’en vont, trempés sous cette attaque redoublée. Après quelques morceaux seulement, on renonce à Guanabana Groove, tristement…
Cependant comme Ecoravie ne renonce pas facilement à relever les défis, la sono et les musiciens sont installés devant l’appartement témoin et Guanabana Groove résonne dans tout le quartier. La fête et la danse continuent jusqu’à une heure avancée de la nuit !
Une fête très réussie, préparée avec amour et le signe de cette réussite : les grands sourires que l’on voit partout sur les photos.
Et en vidéo