Ecoravie, Lauréat d’une subvention France Relance
Ecoravie s’est vu attribuer une subvention du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation dans le cadre de la mesure « Jardin Collectifs et Partagés » du plan France Relance .
Cette subvention nous permet de lancer la création d’un Jardin Collectif et Partagé sur 10’000 m2 en suivant les principes écologique de la Permaculture.
Cette Subvention ainsi que le financement de l’association Ecoravie va permettre de mettre en place un jardin merveilleux.
Le projet est innovant dans la mesure où nous avons choisi d’être accompagnés par des experts en permaculture pour la conception des aménagements extérieurs (L’Atelier des alvéoles). Grâce à la mise en oeuvre des principes permaculturels, l’agencement et les choix qui seront effectués seront optimaux et tiendront compte de l’observation et de l’analyse fine du site (vent, type de sol, orientation, pente), des ressources disponibles (humaines, matière organique), des flux de déplacement (les cultures qui demandent le plus de soin sont placées dans les zones les plus fréquentées, les zones plus éloignées des bâtiments ou des cheminements sont plus autonomes : vergers et jardin-forêt, ces derniers utilisant 3 strates de végétation pour reproduire le fonctionnement d’un écosystème forestier). Cet investissement sur une conception intelligente ainsi que l’accompagnement au démarrage et au suivi des plantations par l’Atelier des alvéoles garantissent la durabilité de ce qui va être mis en place.
Un autre aspect innovant est le travail que nous effectuerons pour régénérer le sol, selon les principes de l’agroécologie et du maraîchage sur sol vivant : évidemment aucun intrant chimique ne sera utilisé, les amendements en compost (plus ou moins mûr, voire “cru”), la priorité donnée à la biodiversité et au bon fonctionnement de l’écosystème pour prévenir les nuisibles. Pas de travail du sol (pas de labour ni motoculteur), une couverture permanente du sol (paillage, mulch) qui permet de laisser la faune du sol, les champignons et les bactéries faire leur travail dans des conditions optimales (pas de lumière, au chaud l’hiver, au frais l’été) et de conserver l’eau au maximum. Les végétaux seront broyés sur place, leur apport pour le sol sera complété par des livraisons de BRF (bois raméal fragmenté, provenant de la plateforme déchets verts de la commune).
Enfin, autre élément d’innovation : le projet de valoriser, en plus de nos eaux de pluie issues des toitures des 3 bâtiment grace à un réseau de Mares et de retenues d’eau.
Grâce à la conception (design) en permaculture et au travail en sol vivant, la production disponible devrait tirer le meilleur parti de l’espace disponible et de la réalité des ressources humaines (pas de maraîcher salarié à temps plein mais des jardiniers amateurs). Une bonne productivité devrait être atteinte au bout de 2 à 3 ans, quand le sol aura été bien amendé et restructuré grâce à aux pratiques agroécologiques décrites plus haut.
A ce stade du projet, il est difficile de définir plus précisément la production. Mais les jardiniers auront en effet la joie d’autoconsommer leurs produits, ce qui aura un impact positif sur leur pouvoir d’achat.
Notamment, la multiplication des haies mellifères permettra d’obtenir rapidement des récoltes de petits fruits, sains, très riches en vitamines et nutriments essentiels, d’ordinaire peu accessibles financièrement et en quantité, dont nous espérons que les enfants et les moins jeunes se régaleront.
Avec ce projet de jardins partagés, nous espérons contribuer à la création d’un micro-climat propice, avec ses réserves d’eau et de biodiversité, qui engendre un cadre de vie agréable dans cette zone urbaine, anticipant les perturbations climatiques à venir.